D’apparence anodine, cette question d’aménagement complexe va mobiliser l’attention des acteurs de la mobilité dans les prochains mois.
La loi Croissance et Activité (dite Loi Macron) a ouvert de nouvelles perspectives pour la mobilité interurbaine. Cependant, elle accompagne une réforme territoriale qui touche fortement les compétences transport des collectivités, et interroge les acteurs de la mobilité.
Ce fut l’objet du séminaire de réflexion co-organisé le 5 avril 2016 à l’initiative de l’IDRRIM avec TDIE, ATEC-ITS France, et le Comité Français de l’AIPCR, avec le soutien du GART et du CEREMA.
A la fin de cette journée, trois défis ont été mis en lumière autour d’une même préoccupation d’intérêt général, comment organiser l’intermodalité de demain ?
- Connaissance des besoins : c’est la question du modèle économique des opérateurs qui proposent une offre de transport.
- Aménagement : faut-il préparer dès aujourd’hui la mise en œuvre de nouvelles gares routières ? Si oui, sous quel pilotage, et avec quels moyens ? La loi n’en dit mot.
- Politique des transports
Les débats ont montré que le développement de gares et arrêts routiers de qualité, tant sur le plan de la sécurité que de leur bonne intégration à l’interface des réseaux routiers, urbains, et ferroviaire, pouvait être un facteur d’attractivité supplémentaire de l’autocar.
La présentation d’exemples étrangers (Allemagne, Espagne) a souligné que les questions que nous nous posons sont marquées par l’histoire de nos systèmes de transport, des décisions et des pratiques d’aménagement.