Les contrats de service public attribués après mise en concurrence, sauf cas particulier des petits marchés
S’agissant de la mise en concurrence pour l’attribution de contrats de service public, celle-ci constituerait bien la règle principale (en vertu de la législation en vigueur dans l’UE, les autorités des États membres peuvent en effet choisir soit d’attribuer directement des contrats de service public, soit d’organiser des procédures de mise en concurrence). Toutefois, certaines dispositions ont été prévues pour permettre aux contrats de service public d’être attribués directement, notamment pour tenir compte de la situation des petits marchés et de la nécessité d’assurer la continuité des services de transport public ferroviaire sur le long terme. En particulier, les autorités des États membres seront en mesure de choisir l’attribution directe lorsqu’elles estiment que des caractéristiques structurelles et géographiques pertinentes du marché et du réseau le nécessitent et qu’un contrat attribué directement améliorera la qualité du service et le rapport coût/efficacité par rapport au contrat précédent.
Mais des délais repoussés à 2020 et 2026
Pas de modèle unique de gouvernance, mais persistance de modèles différenciés à condition qu’ils respectent des règles d’indépendance
Une certaine souplesse a, par ailleurs, été introduite dans la manière avec laquelle les fonctions du gestionnaire de l’infrastructure peuvent être effectuées. Les États membres pourraient, notamment, décider d’autoriser que la répartition des sillons et la tarification de l’infrastructure soient confiées à un organisme indépendant. Enfin, les prêts entre différents acteurs du secteur ferroviaire ne seront pas interdits de manière générale mais uniquement lorsqu’ils présentent un risque pour le bon fonctionnement du secteur.
L’adoption du 4ème paquet ferroviaire est attendue en 2016
A la suite de l’accord scellé au Conseil, les échanges ont d’ores et déjà été engagés entre celui-ci, la Commission et le Parlement sous la forme des trilogues. L’objectif est de parvenir à un compromis entre les trois institutions au printemps prochain sous la Présidence du Conseil des Pays-Bas. Si ce compromis est obtenu, le 4ème paquet ferroviaire pourra alors être adopté au cours de l’année 2016, avec ses deux volets techniques et politiques.