Pour l’élection européenne du 26 mai 2019, TDIE prend « l’Initiative » d’interroger les têtes de liste en France sur leur projet de politique commune des transports.
Philippe Duron et Louis Nègre, coprésidents de TDIE, accompagnés de Michel Savy, président du conseil scientifique, ont présenté le lundi 18 mars les documents qui constituent la démarche d’interpellation de TDIE : Le Livre vert « Quelle politique commune des transports ? Pour quel projet européen ? » et le questionnaire. Ils ont été envoyés aux candidats le jour même. Vous pouvez télécharger ces documents.
Six enjeux appellent à un positionnement des candidats
Les politiques européennes sont confrontées à plusieurs crises et à une évolution du contexte mondial.
- Les enjeux environnementaux et sanitaires, que sont les luttes contre le changement climatique et pour l’amélioration de la qualité de l’air, exigent une volonté politique forte pour une action collective.
- L’innovation et la transition numérique sont essentielles pour une Europe forte face aux grandes nations économiques.
- La politique européenne de concurrence ne doit pas constituer un frein à l’émergence d’industries européennes de taille suffisante pour être compétitives sur les marchés mondiaux.
Dans le même temps, l’action de l’Union européenne s’articule avec celle des Etats-membres.
- La dynamique de libéralisation des marchés nationaux doit renforcer les services de transports publics et tendre à harmoniser les conditions sociales du secteur des transports. La mobilité pour tous (fair mobility), équitable et accessible, doit être garantie et renforcée.
- La politique de financement des infrastructures pourrait soutenir directement l’entretien et à la modernisation des réseaux, dont la dégradation s’observe dans plusieurs Etats-membres.
- Les politiques d’aménagement et de développement territorial, qui sont parmi les plus attractives de l’Union, doivent continuer de favoriser la réalisation des grands projets majeurs des RTE-T assurant la cohésion territoriale européenne.
Ces enjeux ne sont pas constitutifs d’une politique globale des transports. Ils sont ceux qui se posent aux futurs Eurodéputés, dans le cadre de leur mandat et de leur champ de compétence. Ils sont les plus actuels, ceux qui mettront l’Europe en phase avec les citoyens et avec l’avenir.
Des réponses publiées le 14 mai
Les réponses des candidats seront publiées, accompagnées d’une synthèse du conseil scientifique, à l’issue du débat « Elections européennes : et la mobilité dans tout ça ? » organisé le 14 mai.