Le casse-tête du prix du carbone

Si un consensus semble se confirmer dans la société civile comme dans le champ politique sur la nécessité de tenir l’objectif de la trajectoire vers la neutralité carbone à l’horizon 2050, le débat sur les moyens, l’ampleur et la répartition des efforts à consentir est marqué par de très nombreuses interrogations sur les conséquences de ce changement pour notre économie et notre mode de vie, où les transports jouent un rôle structurel.

La part des transports dans les émissions de gaz à effet de serre est d’environ 30 % en France. Cette part considérable fait du secteur des transport un enjeu et un levier considérable des stratégies de décarbonation. Comment assurer la mise en œuvre des inflexions nécessaires à cette décarbonation, qu’il s’agisse du financement des investissements ou de la régulation volontariste des choix des consommateurs ?

Pour les économistes, il faut donner un prix au carbone. Cette idée transcrite dans les politiques publiques suscite des débats complexes, qui portent autant sur les modalités de définition de ce prix, de sa progression, et de sa monétarisation, que sur les dispositifs d’accompagnement nécessaires à la garantie de l’équité sociale.

Le Conseil scientifique de TDIE a présenté fin 2021 le texte d’une réflexion développée par Yves Crozet afin de mettre en perspective les différentes contraintes de l’intégration du prix du carbone dans les outils d’incitation et de régulation qui accompagnent les grandes orientations des politiques publiques de transport. Cette réflexion a été présentée et mise en débat à l’occasion d’un petit-déjeuner débat organisé le 16 novembre 2021 en partenariat avec la revue TI&M – Transports Infrastructures & Mobilité.

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