La logistique est un secteur essentiel de notre économie, qui représente 6 % du PIB. Elle peut atteindre dans d’autres pays des parts plus fortes, comme aux Pays-Bas, où elle représente près de 11 % du PIB. Elle est aussi le nerf et le centre du système économique puisque, grâce à elle, nous pouvons procéder aux échanges, organiser la production. Ce secteur s’inscrit pleinement dans l’ouverture de nos marchés et dans la mondialisation. La France a des atouts importants en matière de logistique avec un bon réseau d’infrastructures et un prix du foncier moins élevé que dans d’autres pays, comme le Benelux et le Royaume-Uni. Mais ce secteur souffre aussi d’un certain nombre de limites, comme la lenteur des procédures, qui handicapent son développement. L’installation d’une plate-forme ou d’un entrepôt demande du temps, rencontre des résistances, notamment de la part des élus et des populations qui craignent l’importance des flux de camions.
Plusieurs incertitudes pèsent sur le secteur du transport. C’est d’abord la réponse que nous donnerons au réchauffement climatique. Le Grenelle de l’environnement est l’occasion d’un échange riche et général sur ces problèmes mais on sait qu’un certain nombre d’acteurs veulent remettre en cause la part et la primauté de la route. Le second élément est bien sûr le renchérissement des coûts de l’énergie. D’autres contraintes s’imposent au logisticien, comme les tensions sur le marché du travail de la logistique et des transports. Toutes ces questions doivent être mises en perspective.
Comment peuvent converger les stratégies des acteurs de la logistique ?
Pour répondre à ces questions, deux personnalités ont accepté de débattre avec TDIE le 26 septembre 2007 :
- Albéric de Montgolfier, Président du Conseil général d’Eure-et-Loire
- Jean-Paul Lafitte, Directeur général du groupe Daher, président du pôle Industries et Défense
Vous pouvez consulter le compte-rendu publié par la revue Infrastructures et Mobilités.