Nouveaux usages de la mobilité : quelles conséquences pour les infrastructures routières ?

Les discours portés aujourd’hui par les acteurs des infrastructures et des mobilités routières (industriels, constructeurs, travaux publics) nous annoncent un futur radieux et imminent composé de véhicules connectés, autonomes, décarbonés. L’infrastructure routière, pourtant au cœur de ces mutations profondes, est largement absente du débat public sur les nouveaux usages de la mobilité.

Plusieurs questions se posent à l’ensemble des acteurs :

  • Quel rôle jouera l’infrastructure routière et ses équipements dans les systèmes de mobilité de demain ?
  • Peut-on aujourd’hui préciser des grandes étapes pour envisager la mise en œuvre puis la généralisation de ces innovations ?
  • Les pouvoirs publics doivent-ils amplifier les transitions en cours en adaptant les infrastructures de façon proactive ou bien simplement encadrer les expérimentations pour permettre aux industriels d’adapter leurs solutions aux infrastructures actuelles ?

La démarche MIRE a déjà permis d’identifier une série de défis que devront relever les gestionnaires du réseau routier. La route a une valeur d’usage, une valeur patrimoniale, et peut porter des perspectives de progrès pour les usagers si elle fait l’objet d’une stratégie de gestion fondée sur une vision prospective partagée.

Le débat a rassemblé :

  • Anne-Marie Idrac, Haute responsable pour la stratégie nationale du développement des véhicules autonomes
  • Damien Pichereau, Député de la Sarthe
  • Roland Ries, Vice-président du GART, maire de Strasbourg

Vous pouvez télécharger le compte rendu publié par la revue Transports Infrastructures & Mobilité.

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