Un démarrage encourageant
Plus largement, des efforts ont été portés pour accroître la coordination entre les fonds structurels européens et l’intervention du FEIS et pour clarifier les règles de l’UE relatives aux aides d’État afin de faciliter les investissements publics.
Des ajustements à opérer
Si le Plan Juncker est considéré comme un succès, il reste de nombreux ajustements à opérer de façon à rendre le dispositif plus efficace. L’étude de l’institut Jacques-Delors consacrée au Plan d’investissement propose plusieurs pistes d’amélioration pour faire face aux principaux obstacles.
Une des pierres d’achoppement est le risque d’un déséquilibre entre les pays de l’Union européenne, bien que le FEIS ne repose pas sur des objectifs géographiques ou sectoriels. Pour répondre à cet difficulté, le think tank propose de créer un réseau stable de bureaux nationaux de la plateforme européenne de conseil en investissement couvrant l’ensemble de l’Union afin d’apporter une assistance technique plus large et plus ciblée. Cette préconisation entre en phase avec les propositions pour améliorer le Plan Juncker, présentées par la Commission européenne le 1er juin dernier. La Commission propose en effet de renforcer le champ d’action de cette structure, de façon à soutenir davantage l’action de conseil au niveau local et d’accroître la coopération avec les banques nationales de développement.