L’AUTF et TDIE ont organisé en 2011 le premier volet des « Rencontres du Transport Durable » en partenariat avec le CNAM sur le thème
Le premier épisode s’est tenu le 11 mai sur la question du transport routier de marchandises ; le second a eu lieu le 29 novembre sur la question du fret ferroviaire.
Vous pouvez consulter le compte rendu de ces deux colloques qui ont animé les réflexions de TDIE sur la question du fret durant l’année 2011 :
1er volet : le transport routier de marchandises
Le transport routier de marchandises doit son développement à sa capacité d’accompagner les différentes étapes qui depuis l’après guerre ont structurellement modelé notre économie actuelle : mondialisation des échanges, passage d’une économie de stocks à une économie de flux à l’origine d’un morcellement des envois, émergence de consommateurs lancés dans une frénétique et perpétuelle quête de renouvellement des produits et qui sont de plus en plus nombreux à passer au e-commerce qui enregistre des taux de croissance à 2 chiffres.
Le développement du transport routier n’aurait pas pu se réaliser sans l’adaptation du réseau routier en taille et en qualité, et la progression du service des sociétés de transport qui n’ont cessé de dégager d’importants gisements de productivité.
Bien avant que la notion de développement durable ne soit au cœur des programmes politiques, le secteur du transport routier s’est engagé en faveur de la sécurité (réduction de l’accidentologie), de la préservation de l’environnement (réduction des consommations de carburant et des émissions polluantes) et de la promotion sociale (formations professionnelles qualifiantes et diplomantes).
Ces efforts doivent être poursuivis. Sa place dans l’économie et sa part modale lui confèrent l’importante responsabilité de réduire les nuisances qu’il génère : c’est au cœur même du transport routier, le cas échéant en complément des actions menées par et avec les industriels, négociants et distributeurs, que se situent les plus importants gisements de réduction des émissions de CO2 émises par le transport terrestre de marchandises.
Ce premier volet des rencontres du transport durable a pour ambition de rétablir la vérité sur un certain nombre d’idées reçues dont le transport routier est injustement affublé et d’illustrer, par des témoignages d’experts et de professionnels que c’est en grande partie avec le transport routier et non exclusivement contre lui que le défi environnemental dans le transport terrestre de marchandises sera relevé.
2ème volet : le transport ferroviaire de fret
L’engagement national pour le fret ferroviaire comprend un investissement de plus de 7 milliards d’euros d’ici 2020 et la mise en oeuvre d’un programme ambitieux sur 8 axes stratégiques, notamment la création d’un réseau d’autoroutes ferroviaires, le doublement du transport combiné, ou le développement des opérateurs ferroviaires de proximité. Cependant, le secteur du transport ferroviaire est confronté à des enjeux de taille : l’ouverture à la concurrence, une performance et une attractivité insuffisantes, liées notamment à l’obsolescence des infrastructures et à l’inadaptation de la gouvernance du système.
Quelles sont les conditions à réunir pour assurer un avenir au fret ferroviaire en France ?
Deux tables rondes ont structuré les débats pour contribuer à identifier des pistes d’action :
- La première est consacrée à un nouveau modèle du fret ferroviaire répondant aux attentes des chargeurs dans un environnement concurrentiel.
- La deuxième traite de l’innovation au service de la performance et de l’acceptabilité sociale du fret ferroviaire.