L’Atlas TDIE constitue un recueil de 21 cartes inédites à différentes échelles représentant l’évolution des réseaux d’infrastructures et des projets entre 2003 et 2017, et les propositions du COI par mode et par scénario. Les cartes sont toutes datées et ont été vérifiées par les acteurs concernés.
Les cartes sont un élément constitutif de l’ADN de TDIE, qui en a publié pour illustrer les schémas d’équipement du CIADT (en 2003), des lois Grenelle (en 2008) et du SNIT (en 2011). TDIE a actualisé sa cartographie en 2019 pour continuer d’accompagner les grandes politiques d’aménagement.
Un document cartographique de référence
L’Atlas TDIE a vocation à constituer un document de référence pour qui veut comprendre les continuités et les ruptures de la politique d’infrastructures de transport, ainsi que les défis qui l’attendent dans les années à venir. Il vise à rappeler que les infrastructures sont le fondement des systèmes de transport. Elles sont le support des mobilités et la condition de leur performance.
L’Atlas TDIE est l’expression d’une mobilisation contre le recul constaté de la qualité des infrastructures nationales. Il dresse l’état des lieux des propositions qui font désormais consensus : investir dans l’entretien, la modernisation et la régénération des réseaux ; résorber les nœuds et réaliser les maillons ; garantir des financements durables et à un niveau suffisant ; engager dès maintenant la transition écologique et numérique.
Une contribution au débat parlementaire sur la LOM, pour une loi de programmation pluriannuelle
L’Atlas TDIE est un manifeste pour une approche renouvelée des infrastructures de transport. La politique des infrastructures de transport implique d’engager annuellement plusieurs milliards d’euros, alors que la durée de réalisation des projets qu’elle finance est largement pluriannuelle. Elle implique une multitude d’acteurs, dans un système complexe.
Une approche renouvelée des infrastructures de transport doit permettre l’adoption d’orientations de long terme (priorité à l’entretien des réseaux et aux transports du quotidien), la réaffirmation de principes politiques (mutimodalité, durabilité, soutenabilité financière), votés par la représentation nationale, en garantissant des moyens suffisants et sincères. Cela passe par une loi de programmation pluriannuelle, pour permettre aux transports de cesser d’être une marge d’ajustement budgétaire.
La LOM a pour ambition de porter cette loi, alors que la France est un des derniers pays européens à ne pas disposer de cet outil institutionnel. Seule une loi de programmation pluriannuelle permettra de répondre aux attentes des Français en matière d’infrastructures et de qualité des systèmes de transport.
Les cartes disponibles en format A3 :
Les réseaux d’infrastructures et les projets, 2003-2007 :
– Le réseau ferroviaire à grand vitesse en Europe
– Le réseau ferroviaire fret
– Le réseau ferroviaire voyageurs
– Les villes desserves par le TGV
– Evaluation de l’état des chaussées sur le réseau national non concédé
– Les autoroutes (réseau concédé et non concédé)
– Le réseau routier national
– Le maillage aéroportuaire
– Les itinéraires cyclables (Euro vélo-routes et schéma national)
– Les ports et leur desserte
– Les 15 premiers ports européens et leur desserte
– Les grands projets d’infrastructures réalisés, décidés ou mis à l’étude entre 2003 et 2017
Les propositions du Conseil d’orientation des infrastructures (2018) :
– Les grands projets ferroviaires examinés par le COI
– Les grands projets routiers examinés par le COI
– Les grands projets fluviaux examinés par le COI
– COI, les grands projets d’infrastructures du scénario 1
– COI, les grands projets d’infrastructures du scénario 2
– COI, les grands projets d’infrastructures du scénario 3
– Les projets d’infrastructures examinés par le COI en Ile-de-France
– Les projets d’infrastructures examinés par le COI dans sept métropoles
– Les projets d’infrastructures du quotidien dans les DOM-TOM